La thérapie avec le cheval
Depuis des temps immémoriaux, le cheval est présent dans toutes les civilisations ainsi que dans la mémoire des peuples. Il est chargé de mystères, rattaché par la mythologie aux éléments naturels et fait référence à des notions culturelles très profondément intériorisées. Le cheval est symbole de force, de puissance et de rapidité mais aussi de liberté et de pouvoir.
Si depuis le XXe siècle le cheval a perdu sa prééminence, aussi bien que dans la vie économique que militaire, il demeure aujourd’hui un animal de loisir, de sport et ce précieux auxiliaire thérapeutique.
Le cheval, un outil-partenaire
Zahia
- Être vivant, sensible, réceptif et instinctif le cheval induit une relation de confiance réciproque.
- Animal grégaire, nomade, il se situe en tant que proie dans la nature et son regard n’est pas intrusif, favorisant ainsi une relation de confiance.
- Animal authentique, son comportement est invariable et ses réactions lui sont propres.
- Animal social et relationnel, de par sa curiosité et sa nature il cherche la relation avec l’homme tout en gardant une certaine distance.
Médiateur de la relation et de la communication
- Objet d’identification et de transfert, le cheval reflète constamment, presque comme un miroir, le comportement de celui qui l’approche, de celui qui le monte.
- Dans sa fonction de contenant, il permet une communication autre que par le langage.
- Le cheval suscite de l’intérêt, engendre la motivation et joue un rôle de régulateur de la relation.
- Véritable révélateur, le cheval devient un autre nous-même, l’objet de nos projections, une réponse vivante à nos comportements.
Le cheval en thérapie a un rôle de médiateur entre la régression et la progression, un espace de liberté et d’expression libre sous toutes ses formes.
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